Je vous ai laissé la dernière fois en vous disant que bon, on avait encore pas mal d’accidents.
Est-ce toujours le cas maintenant ?
Et bien… ça dépend.
PetitPépin est toujours demandeur d’une couche pour la sieste. Alors qu’il arrive à s’en passer sans accident au centre aéré.A la maison, la couche est souillée la plupart du temps. Et les rares siestes à l’école finissent avec un pipi.
Qu’est ce qui fait qu’au centre aéré, ça se passe nickel et pas ailleurs ?
A l’école, on a encore parfois quelques accidents, très rares.Ceux qui reviennent le plus sont les selles.
J’ai parfois l’impression qu’il se lâche en cas de colère ou de différends avec la maitresse ou un camarade.
A la maison, il attend la plupart du temps la sieste ou la nuit, et d’être en couche, pour aller à la selle.
Parfois, il fait dans le pot et en est très fier (et je valorise ++)
J’aimerais bien qu’il passe cette étape enfin et fasse vraiment toujours dans le pot.
Les accidents siestes, eux, ne me dérangent pas plus que ça même si ça embête l’école un peu.
Bon, clairement, ils n’ont pas trop à se plaindre en ce moment, vu qu’il sieste à la maison. Mais dès janvier, il va rester à l’école toute la journée et je sens déjà les réflexions arriver….
Il est malgré tout très autonome sur le change. Il a un gant humide à disposition et quand il n’y a pas de selles, il gère tout seule, à sa demande. Et il le fait bien.
Le week-end, il est plus demandeur à avoir une couche que la semaine.Il a très bien compris que non, à l’école et au centre, c’est « pas de couches ».
J’ai tendance à le laisser faire à la maison. Il sait très bien descendre sa couche pour aller sur le pot si besoin et j’ai comme l’impression que c’est quelque chose qui le rassure, cette couche, même s’il est rare qu’il la souille en dehors de la nuit et de la sieste.
Peut-être une façon de rester encore un peu bébé, alors qu’on lui demande pas mal d’adaptation entre l’école, la cantine, le centre aéré….
Bref, j’ai décidé de ne pas le presser à ce niveau-là, s’il veut une couche, et bien soit.
Je n’ai pas du tout envie de faire de la propreté un conflit, et j’ai tendance, autant pour ça que pour la nourriture, à ne pas braquer mes enfants.
Il y a les règles, certes…. Mais on peut aussi les aménager pour éviter conflits et drames, sans que cela ne soit problématiques.
Du coup, je lui demande juste d’aller faire ses besoins sur le pot. Et en général, il le fait de lui-même car il n’aime pas être souillé.
Je me tâte à lui prendre un réducteur de toilettes dans les semaines à venir. J’en ai vu un avec des petites marches devant, ce qui serait parfait pour lui permettre d’être quasi totalement autonome aux toilettes, et me permettre à moi de virer le pot qui est loin d’être sympa dans ma décoration ^^
Bref, cette histoire de propreté avance gentiment, à son rythme.
Je regrette juste que les écoles et centre de loisirs en fassent des montagnes en cas d’accident.
A la Toussaint, il était dans un autre centre aéré que celui habituel et il a eu un accident par jour.
Et j’ai eu le droit à moults réflexions, et jusqu’à la menace sous-entendue de ne plus l’accueillir.
A l’école, le moindre accident, pourtant de plus en plus rare (genre 1 par semaine au grand max) me vaut une petite réflexion sur « la propreté »
Ça m’agace, car ça lui met une pression supplémentaire, et je considère qu’il n’y a pas mort d’homme et qu’il ne fait pas oublier non plus qu’il n’a même pas encore 3 ans et qu’à son âge, c’est aussi normal les accidents et les régressions de la propreté.
Oui, c’est casse-pied, ça demande du temps pour le changer et à moi, pour gérer les lessives.
Mais c’est le jeu et je pense que si on n’accepte pas que des enfants de 2-3 ans puissent encore avoir des difficultés avec la propreté, il faut se remettre en cause et, peut-être, ne plus travailler avec cette tranche d’âge-là….
Bref, heureusement, je suis loin d’être touchée par les remarques, et on continue tranquillement notre bonhomme de chemin. A son rythme….
