J’ai toujours vécue entourée d’animaux. Chez mes parents, qui vivent pourtant en proche banlieue parisienne et en quasi en centre-ville, nous avions parfois l’impression d’être dans une mini-ferme.
Chiens, chats, furets, cochon d’indes, lapins, poissons, oiseaux, rats….
A une époque, nous avions en même temps 3 chiens, 5 chats, 2 rats, 2 furets et 2 aquariums !
J’étais une vrai B. Bardot en puissance. Je ne résistais à aucun animal et je tentais de sauver tout ceux qui croisaient ma route !
Quand j’ai quitté le nid familial, j’ai trouvé mon appartement bien trop vide et j’ai pris un chat.
Quelques années plus tard, le chat chez mes parents, j’ai déménagé pour suivre Ex.
Et très vite, le manque d’animaux s’est fait sentir.
Nous avons donc très vite, sur ma grande insistance, adopté un chien. Une petite cocker qui nous a suivi partout jusqu’à l’année dernière, où, vieille et malade, j’ai du la faire euthanasier en urgence pour lui éviter de trop grandes souffrances.
J’en ai énormément souffert, et Gremlins aussi, qui avait toujours vécu à ses côtés jusque présent.
Quand j’ai décidé de quitter Ex, je n’étais pas dans l’idée d’avoir un compagnon à quatre pattes. Pas envie de revivre le déchirement de la perte.
Puis, les semaines ont passées, sans les enfants ou avec. Et impossible pour moi d’envisager de rester ainsi, seule, dans mon nid.
J’ai donc finalement très vite décidé de prendre un animal. Le choix a été rude. Car porteur de responsabilités et de conséquences.
Un chien me tentait bien. Mais devoir me dégager du temps plusieurs fois par jour pour le sortir, et ce, même quand il pleut ou fait froid. Devoir lui apprendre à être propre. Et trouver du monde pour s’en occuper quand je serais en déplacements. Trop de contraintes à ce moment là pour moi qui était en train de ré-organiser ma vie.
Un animal en cage qui aurait fait le bonheur de mes enfants ?
Sachant qu’ils sont trop jeunes pour s’en occuper, le nettoyage et l’alimentation étaient donc clairement de ma responsabilité. Et puis, c’est fragile et j’avais peur avec Tisinge qui est encore parfois brutal.
Et il faut trouver une place pour la cage.
Quand aux oiseaux, je n’étais pas sur de supporter le bruit parfois strident des perruches et je ne connais pas assez les autres espèces pour savoir lesquelles seraient plus calmes.
Sans parler de l’impossibilité de les caresser.
Mon choix s’est donc porté sur des chats. Facile à vivre, pas d’obligation de les sortir puisqu’il y a la litière, la possibilité de m’absenter un week-end sans problème et de trouver plus facilement quelqu’un de disponible pour passer vite fait s’en occuper…
J’ai donc, dans un premier temps, adopté deux chatons. L’avantage du chat, c’est que si le sevrage est bien fait, le chat sait déjà faire ses besoins dans une litière.
Du coup, pas de prise de tête !
Et si j’ai décidé d’en prendre deux, c’est que je voulais qu’ils s’occupent ensemble (plutôt que de s’ennuyer et détruire l’appart) quand je serais amené à travailler ou à m’absenter.
Très vite, un troisième chaton (non prévu) est venu rejoindre les deux autres.
Un chaton trouvé enfermé dans un carton dans une poubelle.
Mon côté « sauveuse d’animaux » s’est réveillé !
Près d’un an qu’ils sont là et même s’ils me rendent chèvres parfois en me réveillant à l’aube en miaulant et grattant à la porte ou en ayant tentés de faire leurs griffes sur un des murs, ils m’apportent également beaucoup, autant à moi qu’aux enfants.
Pour moi, ils me sortent de ma solitude. Même quand les enfants sont chez leur père, je ne suis pas seule, ils sont là.
Si j’ai une grosse envie de câlins, hop, je sais qu’il y aura les chats pour y pallier (plus ou moins volontairement)
Pour les enfants, ça leur apprend qu’il y a des responsabilités à avoir un animal de compagnie.
Chacun leur tour, ils doivent m’aider à m’occuper de la litière, remplir les gamelles de nourriture ou d’eau.
Ça leur apprend aussi le respect du vivant. Oui, c’est mignon un chat, et on a envie de les câliner. Mais ce ne sont pas des jouets et s’ils ne veulent pas être touchés ou si on leur fait mal, ils se défendront en griffant.
Et puis, pour mes deux grands, ce sont des formidables thérapeutes.
Gremlins se confie souvent à l’un de nos chats, Tigrou, qui l’adore et qui recherche souvent sa compagnie.
Je vois bien que ça lui fait du bien, d’avoir l’impression d’être le préféré d’un des chats.
Sur les 3 chats, 2 mâles et une femelle, Pikachu, qui est un peu sauvage. Elle n’aime pas être prise dans les bras et supporte à peine les caresses.
Et pourtant, elle se laisse tripoter par Schtroumpfette, et passe de longs moments dans ses bras, à être tripatouiller dans tous les sens, à mon grand étonnement.
Sent-elle que Schtroumpfette a des besoins de contacts particuliers ?
Pour ma fille, en tout cas, ça a un super effet car pour une fois, elle peut laisser libre cours à son côté pot de colle voir intrusif.
C’est étrange mais quand je regarde mes chats, j’y retrouve mes enfants :
Tigrou ressemble à Gremlins : câlin, calme, toujours là quand on a besoin
Schtroumpfette et Pikachu ont leur côté « différent » en commun. Une difficulté dans la relation à l’autre entre d’un côté une enfant qui ne comprend par les limites corporelles et de l’autre, un chat qui n’aime pas les contacts. Et pourtant, toutes deux s’apprécient énormément !
Et Figaro ressemble à Tisinge : il miaule autant que Tisinge parle (trop), recherche toujours les limite, sont très « arrogants ».
C’est assez rigolo quand on y pense !
En ce moment, nous songeons fortement à agrandir la famille. Nous réfléchissons à prendre un animal en cage, lapin ou cochon d’inde. Cela fait plusieurs semaines déjà que Gremlins m’en parle. Et que je ne suis pas contre l’idée.
Mais tout animal engendre des responsabilités. Alors, je vais y réfléchir encore un peu !
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comme toi j’ai toujours été entourée d’animaux <3
Quand tu dis animal en cage, il faut savoir que la cage n'est pas le mieux pour ses animaux … comme un chat, les lapins pour ne citer qu'eux, ont besoin d'espace, courir, sauter bref se dégourdir les pâtes.
Les deux miens sont en semi liberté dans la maison et s'entendent parfaitement avec mes chats. Pour cela, j'ai dû aménager mon salon pour que mes lapinous soient en sécurité. Donc aucun fil électrique à leur porté par exemple.
Si tu as besoin de conseil, n'hésite pas à me contacter ou fait une recherche sur le sujet 😉
C’est gentil ma belle, je n’hésiterais pas. Là, pour le moment, je le laisse s’habituer doucement à nous en le laissant dans sa cage et ne la sortant un peu le soir. Elle commence à bien se laisser caresser ^^
Sont trop mignons tes chats!
J’aurais adoré que Fiston en ai 1 mais nous sommes (devenus) allergiques, donc impossible …
On a donc passé le cap de l’animal avec le lapin.
On a un lapin bélier angora et il est tout doux, j’espère que quand il sera à l’aise, il pourra avoir le même effet “apaisant” que les chats.
En tout cas, comme tu dis, c’est vrai que les enfants créent des relations privilégiées avec les animaux, c’est chouette.
Après, il faut que les parents sachent quelles contraintes ils acceptent 😉
Et puis apprendre ces contraintes aux enfants. Ici, ils doivent participer en m’aidant à nettoyer les litières, la cage, ou en remplissant les gamelles ^^
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