La chasse au trésor : trouver une crèche

Trouver un mode de garde a toujours été une difficulté dans ma vie de maman.
J’avoue avoir eu finalement de la chance, aidée en cela d’avoir longtemps vécu dans une ville où, à l’époque, ce n’était pas autant saturé que maintenant et par le fait de n’être pas sous pression car en congé parental.

Quand je suis tombée enceinte de PetitPépin, il était bien clair que je ne prendrais pas de congé parental et que je retournerais au travail dès que possible.

Sauf que…. Entre la théorie et la pratique, il y a un pas qu’il est difficile de franchir.

Déjà, j’ai orienté mon choix vers la crèche. Pour des raisons bassement financières. Je ne pouvais me permettre de payer le prix d’une assistante maternelle (alors que j’aurais opté en priorité pour une ass-mat) même si « on vous rembourse une grosse partie ensuite ».

De base, l’assistante maternelle fera forcément plus d’heures que moi. Au moins une ou deux.
Et à l’époque, je bossais à mi-temps, pour 680 €
Et ça m’aurais coûté la même somme voir plus pour l’assistante maternelle.

Exit donc….

J’ai donc été faire mon inscription en crèche à la mairie qui centralise dès mon 4eme mois de grossesse, comme conseillé.
J’étais pourtant déjà bien consciente que ce n’était pas gagné et qu’il y avait peu de chance que j’ai une place en crèche rapidement.

Bref, dans un second temps, j’ai recherché une place en halte-garderie. Pour plusieurs raisons.
Déjà, si je n’avais pas de place en crèche, cela me permettait d’avoir malgré tout quelques heures pour souffler, vaquer à mes occupations sans avoir bébé…
Ce qui, dans le cas d’un parent solo, est presque salutaire.

Une halte-garderie, c’est presque facile de trouver. Les conditions sont par contre parfois problématiques.
Mon but étant, à terme, d’avoir une journée complète sans bébé.
Mais j’ai finalement trouvé une halte qui me proposait 3 demi-journées par semaine quelques jours après mon accouchement.

Il a malgré tout fallu que je me résigne à prendre un congé parental. Pas de place en crèche, déjà. Mais surtout, c’est à la même période que Tisinge a montré des aggravations de son comportement au point qu’il ne pouvait plus être scolarisé à temps plein.

PetitPépin a eu deux ans en décembre et je n’ai pas pu envisager de reprendre une activité professionnelle depuis.
Quand Tisinge a été pris en charge et que j’aurais pu l’envisager, c’est Schtroumpfette qui a eu besoin d’un peu plus de présence.
Et la halte-garderie de PetitPépin a fermé ses portes en juillet 2018 sans que j’ai de solutions pour lui.
Et cela sans compter mon propre épuisement qui m’a mené à de nouveau côtoyer le burn-out dont je n’arrive plus à sortir.
En cherchant une nouvelle halte-garderie, j’ai eu la chance d’appeler un multi-accueil (qui fait donc crèche et halte) qui ne dépendait pas de la mairie et qui venait d’avoir 3 places libres pour septembre 2018
J’ai appelé pile au bon moment et j’ai eu la surprise et la chance qu’on me propose une place en crèche plutôt qu’en halte.
Parfait.
Depuis septembre dernier, PetitPépin va donc tous les jours à la crèche de 8h à 17h30.

Bon, en vrai, il ne fait quasi jamais ces horaires là, toujours moins.

Il y a quelques mois, j’ai pu envisager de me réorienter. J’ai l’opportunité d’une formation dans un milieu qui m’intéresse pour Octobre.
Sauf que pour l’instant, cela reste en stand-by.
Schtroumpfette montre une régression importante qui fait qu’on ne peut plus envisager de la laisser aller et rentrer seule du collège. Ou même avec son aîné qui n’a pas à avoir cette responsabilité.

J’ai envisagé un temps partiel mais les seuls postes sur lesquels on m’a proposé un contrat demandent de travailler plusieurs samedis par mois (jusqu’à 3 sur 4).

Or, je n’ai aucune solution de garde le samedi pour PetitPépin.
Les assistantes maternelles ne veulent pas travailler ce jour-là (ce que je comprends tout à fait).
Une garde d’enfant à domicile me coûterait plus cher que mon salaire.
Et ici, il n’y a qu’une crèche ouverte le samedi, mais il n’y a plus de place et une liste d’attente tellement énorme que autant dire impossible.

Mes contraintes pour travailler sont importantes malheureusement. Les joies d’être parent solo.
Je ne peux donc absolument pas travailler le week-end ni en dehors des horaires d’école et garderies.
Cela limite fortement.
Je pense que le mode de garde des enfants est un des principaux freins à l’embauche des femmes.
Combien d’entre nous abandonnent l’idée d’un travail parce qu’elles savent qu’elles n’auront pas les solutions de garde adéquates ?

En attendant, si vous recherchez vous-même une place en crèche, vous pouvez essayer de vous renseigner via votre mairie.
Et sinon, il existe le site People and baby qui gère plus de 500 crèches indépendantes.
Sur le site, vous pouvez voir où sont les crèches gérées par eux, les places possibles et faire une pré-inscription en ligne.

Cela permet de multiplier les chances d’avoir enfin le Saint Graal !

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