Cette année, je pardonne #6

Oulala, qu’il est dur, ce billet.

J’ai pensé à plein de choses, en fait. Des gens à qui je garde un peu rancune, même si c’est rare que je le fasse, car j’oublie vite toute offense.

Et puis, finalement, je me suis dit que la personne à qui je devais le plus pardonner, c’est moi même.

Me pardonner de ne pas être la mère parfaite que j’aimerais être.
De trop souvent manquer de patience, de trop souvent être à côté de vous s’être près de vous.

Car c’est une différence énorme. De vivre à leurs côtés, s’en être assez proches d’eux.

Je ne serais jamais une mère parfaite. Je n’aimerais jamais jouer avec mes enfants ou les emmener au parc.
Je ne serais jamais la maman qui prépare tous les jours des petits plats avec amour, ou en faisant des gâteaux pour chaque goûter.
Je ne serais jamais la mère qui n’élève jamais la voix, qui ne punis jamais, qui est toujours bienveillante.

Alors, je vais me pardonner de ne pas être cette mère parfaite, et faire en sorte d’être une bonne mère, autant que faire se peut.

Leur donner ce qui est important pour moi. Avec mes moyens et mes envies.

Et je pense que ça fera de moi une mère suffisante…

6 commentaires sur “Cette année, je pardonne #6”

  1. Winnicott parlait de “mère suffisamment bonne” et c’est ça le plus important : tenter d’être le plus ajustée aux besoins physiologiques et émotionnels de nos enfants, avec nos failles et nos lacunes. S’ils savent que tu es là quand ils ont besoin de toi alors l’essentiel est là et ils se construiront sur des bases les plus solides possibles ! Jouer avec eux n’est pas forcément essentiel, d’autant qu’ils sont une fratrie 😉 Alors tu as raison de te pardonner et je t’emboîte le pas !

  2. Bonjour,
    Les mères parfaites n’existent pas et celles qui veulent nous le faire croire se mentent à elles-même. Il faut arrêter de se sentir coupable pour rien. L’important pour un enfant est d’être aimé. Si tu l’aimes et qu’il se sent protégé tout en étant tiré vers le haut, il grandira très bien et deviendra un adulte bien dans sa peau. Une fois adulte, il se souviendra de ta présence et de ton amour pas forcément des plats maison ou du temps passé au parc. Tu sais un enfant préférera que tu lui consacres entièrement un quart d’heure plutôt qu’une minute par-ci par -là.
    J’espère que mon comm’ n’est pas trop moralisateur, sinon, je m’en excuse, ce n’était pas mon propos 🙂
    Je te souhaite un bon dimanche

  3. Je crois qu’on essaie d’être une bonne mère mais qu’on ne sera jamais la mère parfaite qu’on aurait espéré être.
    Ton billet fait écho au mien. Je crois que je mets la barre un peu haut…

  4. J’aime ton pardon, et je l’encourage.
    En effet, les deux avant-dernières phrases sont finalement les plus importantes à mettre en œuvre.
    C’est déjà extraordinaire de l’avoir compris.
    Bravo !

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